Et c'était merveille de voir
La main blanche et la blanche patte
S'ébattre dans l'ombre du soir.
Elle cachait - la scélérate!
- Sous ces mitaines de fil noir
Ses meurtriers ongles d'agate,
Coupants et clairs comme un rasoir.
L'autre aussi faisait la sucrée
Et rentrait sa griffe acérée,
Mais le diable n'y perdait rien...
Et dans le boudoir où, sonore,
Tintait son rire aérien,
Brillaient quatre points de phosphore.
Paul Verlaine
Jean Harlow |
MULHER E GATA
Ela brincava com a gata
E era admirável ver as duas,
A branca mão e a branca pata,
Brincando à noite, na penumbra.
Ela escondia - a celerada!
- Sob as mitenes de fio escuro
As assassinas unhas de ágata,
Claras, cortantes, como um gume.
Fingia-se a outra adoçada
E retraía a garra afiada,
Mas o diabo nada perdia...
E no toucador retinia
O som de aéreas gargalhadas
E quatro pontos fosforesciam.
Tradução: Fernando Pinto do Amaral